« - C’est ta fille ?
- Oui....ma petite fierté, un jour, elle deviendra une belle jeune femme...
- Si elle devient comme sa mère, il est clair qu’elle attirera beaucoup d’hommes...
- C’est pourquoi je la surveille...
- Tu as bien raison. »

Une jeune fille d’environ quatre ans jouait en compagnie de deux jeunes garçons plus grands qu’elle, un bâton dans leurs mains, imitant leurs aînés, deux grands samurais reconnus dans la régions pour leurs forces, deux frères, et une descendance assurée, d’un côté, deux jeunes hommes, et d’un autre, une petite fille à papa, une petite vie de famille heureuse, sans encombre, jusqu’au jour où la plus terrible des choses arriva....

5 ans sont passés sans encombres, le petit village où habités les samurais était calme jusqu’à ce le fils du village voisin, ou plutôt, l’Empire qui était dressé envahi le village pour l’ajouter à sa carte, ce jour est resté dans leurs mémoire à tout jamais....

« Vous dites être le fils de l’Empereur ?
- Exactement, et je suppose que vous êtes le chef du Village, ai-je raison ? Samurai-san ?
- Vous avez raison....
- Très bien...je vous ordonne de me livrer le village, si vous êtes coopératifs, il ne vous arrivera rien....
- Et si nous refusons ?
- Vous mourrez...c’est aussi simple que ça... »

Le dit fils de l’Empereur dégaina son sabre, ce que fit aussi l’autre samurai, pointant leurs lames vers leurs adversaires, un air de défi sur le visage, ils étaient au beau milieu du village et tous les villageois étaient terrifiés, le jeune frère du chef de ce petit coin perdu ordonnés aux personnes proches de s'éloignées, tournant le dos à la garde de la personne haute gradée, et ce fut cet acte qui lui coûta la vie....

Un cri de terreur se fit entendre, c’était une jeune femme dans la trentaine qui avait pousser cet hurlement, le plus jeune des deux samurai s’était fait poignardé par une jeune femme beaucoup plus jeune que lui, il la repoussa rapidement et posa un genoux au sol, le sang coulant abondamment de sa blessure.

Pendant ce temps, trois gamins, deux garçons et une petite fille couraient dans la direction du conflit, les deux plus vieux, deux frères parlés, l’un, le plus grand des deux portait la petite fille sur son dos, essoufflé.

Ils ne leurs fallut pas longtemps pour découvrir ce désastre qui changea leurs vie à tous les trois, le plus vieux des deux samurai, ainsi que le père de la petite fille était à la même égale que le fils de l’empereur, et le plus jeune se battait toujours avec la jeune femme l’ayant poignardé.

Une seconde, une seule seconde aura suffit pour anéantir une vie, le chef du village fut attiré par une petite en yukata tenant la main à un jeune garçon d’environ sept temps, il laissa une ouverture à son adversaire pour hurler une phrase.

« Seiko ! Va t-en ! »

Et ce fut ce geste qui lui coûta la vie, le fils de l’empereur en avait profité pour lui assener un coup mortel au niveau du cœur, le laissant raide mort à terre.
La petite fille explosa en sanglots et courra vers son père en hurlant, les larmes aux yeux, secouant son corps, le suppliant de se relever, sans remarquer le fils de l’empereur qui avait lever son arme au dessus d’elle, mais malheureusement pour lui, le frère cadet réagit au quart de tour et se jeta sur son assaillant, le bloquant contre le mur, un regard meurtrier sur le visage.

« Espèce d’enfoiré....je....JE VAIS TE DÉTRUIRE ! »

Le fils de L’empereur se mit à rigoler, un rire sadique, son sourire était de même, un sourire distordu, il jeta un regard vers la jeune femme l’accompagnant qui, sans un mot attrapa une jeune femme par les cheveux, elle devait avoir dans la vingtaine et ne pu retenir un cri de douleur, le menaçant d’un katana.

« Vous ne reculez devant rien ! Lâchez cette femme ! Elle ne vous a rien fait !
- Et alors ? Je vous l’ai dit si vous refusez, je vous tuerais, tous.... »

Ils se regardaient dans les yeux, tous les deux, sans rien dire, mais ils fut coupés par une voix en pleurs, une voix suppliante venant du côté des deux jeunes femmes.

« Akiakane-sama ! Votre frère est mort ! Ne faites pas la même bêtise que lui ! Si il était encore là, il vous supplierez de vous enfuir avec les enfants !
- Ne dites pas n’importe quoi ! Je ne vais pas abandonner le village !
- Quoique vous ferez, ils sont trop forts pour vous Akiakane-sama, nous allons nous résigner et accepter leurs règles, vous, partez loin d’ici avec les enfants... »

Elle sourit légèrement, larmes aux yeux, elle n’avait pas tord, quoiqu’il ferait, il ne pourrait jamais les combattre tous les deux, surtout que sa blessure au ventre s’ouvrait de plus en plus, il lâcha un simple ‘fais chier !’ assena un coup de pied dans le ventre du fils de l’empereur qui le plia en deux et parti en courant, attrapant à la volé sa nièce, Seiko, et ses deux fils pour partir en courant, le plus loin possible de cet endroit.

Depuis ce jour, ils n’ont plus jamais revu ce village, ils devait être rayé de la carte à l’heure qu’il est, ils n’en savaient rien, et ils ne voulaient plus y repenser....

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« Je vois....donc mon cher et tendre mari a perdu la vie lors du combat ?
- Oui, je suis désolé, Momone-Chan, je n’ai rien pu faire, ils étaient trop forts....
- Tu n’as pas à être désolé, Eiichi, ce n’est pas de ta faute.... »

Cela faisait quatre jours que le jeune frère, Eiichi et ses petits protégés avaient désertés le village, il avait rejoins sa femme et celle de son frère, il n’avait pas osé lui avouer la nouvelle, elle était comme son frère, bornée et loyale, il s’inclina et sorti, sans un mot.

La dite Momone, femme du grand Akiakane, Samouraï connu dans toute la région pour sa bienveillance à mis à fin à ses jours peu de temps après la mort de son bien aimé....

Cet acte n’a jamais était dévoilé à leur fille, Akiakane Seiko, elle a vécu sans savoir, aux côtés de sa famille, comme si de rien n’était....

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« Que vas-tu faire maintenant ? Seiko ?
- Je ne sais pas encore, je vais sûrement aller étudier dans un établissement loin d’ici, pour essayer d’oublier un peu ce que j’ai vécu jusque là....
- Je comprends....
- Et vous, qu’allez vous faire ?
- Comme tu le sais, tes deux abrutis de cousins ont trouvés leurs voix, l’un a décidé de retourner dans notre village natal avec ma douce et tendre femme et l’autre a décidé de m’aider dans mes travaux, m’accompagnant dans mon long voyage.
- Ils ne changeront jamais, de purs crétins, mais bon....on peu dire que ta décadence est assurée... »




Cinq années s’étaient écoulées depuis la catastrophe, les trois enfants s’étaient éloignés en grandissant, chacun s’en étaient allés de leurs côtés, et aujourd’hui, c’était à elle, Seiko, fille du grand Akiakane de partir de son côté, elle lâcha un sourire rieur.

« Tu as deux beaux fils, ne les lâche pas de vu !
- Je pourrais dire la même chose pour toi ! »

Ils se mirent à rire aux éclats, la situation s’était arrangée, on ne pouvait pas dire le contraire, le fils de l’empereur avait était assassiné et le corps du père de Seiko fut récupéré, c’est d’ailleurs à l’endroit où fut planter la tombe de ses parents que Seiko et sont oncle étaient actuellement, sur le haut d’une grande colline, s’était l’endroit où ils s’étaient rencontrés pour la première fois, et ce fut aussi l’endroit où ils vivront pour toujours.

« Bon, je pense qu’il est temps de ce dire au revoir, je vais devoir y aller, j’ai un long chemin à faire jusqu’à une ville ‘moderne’ comme disent les jeunes de nos jours....
- Je ne comprendrais jamais ces gens, d’ailleurs, quand un touriste me parle de portable ou je ne sais quoi, je pars sans lui répondre....
- C’est pareil pour moi, rien ne vaut une région comme la notre, un bon et grand Japon féodal, y a que ça de vrai... »

Ils soupirèrent et le plus âgé sorti une lourde bourse accompagner de deux katana qu’il donna à Seiko en souriant.
« L’argent, c’est la réserve que ton père gardé en secret, et ces katana, ce sont ces plus grandes merveilles, il m’avait demandé de t’en faire cadeau lorsque tu partirais faire ton voyage.... »


Seiko senti des larmes coulées sur ses joues, des larmes de joie, elle attrapa la bourse qu’elle accrocha à sa ceinture, avec ces deux armes, elle laissa échapper un ‘merci’ et parti en levant son bras en signe d’au revoir, ou plutôt, en signe d’adieu, ils savaient qu’ils ne se reverraient jamais....

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Son voyage avait duré un long moment, peu être 4 mois à arpenté les rues des ‘villes modernes’, complètement déboussolée, elle s’était faite confisquer ses armes à plusieurs reprises et réussi après un long moment à obtenir un ‘permis’, et c’est d’ailleurs un ‘policier’ –mot inconnu pour elle- qui eu l’amabilité de l’emmener à Broken Flower.
« Vous devriez faire gaffe à vous ma p’tite dame, ici, ils sont pas nets les gens !
- Oh ne vous inquiétez pas, aimable monsieur, j’ai pris l’habitude.... »

Il la laissa devant la grille et reparti, la jeune femme quand à elle poussa le lourd portail et entra à l’intérieur, déjà, elle remarqua les regards moqueurs de pas mal de jeunes filles, il est vrai qu’une femme en Yukata venue tout droit du Japon Féodal, ce n’est pas tous les jours qu’on en croise. Elle se dirigea vers la réception et expliqua le pourquoi du comment elle était venue, elle expliqua aussi qu’elle n’avait rien rempli, mais malgré ces petits inconvégents, elle fut tout de même accepté, elle rempli les papiers sur place et fut emmener dans un endroit qui ‘finaliserait’ son inscription, une jeune femme vint la chercher et elle la suivi sans rechigner, toujours accompagnée de ses deux katana.

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Ils l’avaient emmenés dans une pièce sombre, une seule lumière éclairait le milieu de la pièce, une personne était de dos tourné, une jeune femme vêtue à peu près comme elle, elle se retourna, et se fut un choc pour la jeune femme, se tenait devant elle, la subordonnée du fils de l’empereur, les mains liées et plusieurs bleus au visage, les yeux bandées, elle souriait légèrement, des larmes coulées sur ses joues, Seiko, elle, se retenait de ne pas se jeter sur elle pour la détruire, la faire souffrir dans d’atroces souffrances....

« Tu as l’air d’être armée ma jolie, pour finaliser ton inscription....tu dois....la tuer..... »

Elle ne s’était même pas retourné, il s’agissait d’un homme, certes, mais Seiko se jeta sur la jeune femme et lui assena un coup mortel, sa victime tomba à genoux, et sourit de nouveau, sans hurler de douleur, ni rien, le sang s’écoulant abondamment de sa blessure.
« Akiakane....Seiko, fille du célèbre Akiakane, comme tu es devenue forte.... » Elle s’écroula à terre. « Je suis heureuse d’avoir était tuée de ta main, pour tout te dire, c’était contre mon gré que j’ai attaqué votre village, j’ai obéit aux autres....je suis désolé....
- C’est bon, ne t’excuse pas, ce qui est fait est fait, je ne vous le pardonnerais jamais....c’était juste le destin.... »

Seiko lui lança un regard compatissant, elle savait qu’elle ne pouvait pas la voir, mais elle souriait....

« Que ton âme repose en paix, très chère... »

Le jeune homme s’approcha de Seiko en applaudissant, il la conduit hors de la pièce et ce fut le blanc complet....

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Cela s’est passé il y a 9 ans, Seiko est maintenant âgée de 20 ans et pratique le Kendo depuis son arrivée, rien n’a changé, ses habitudes sont toujours les mêmes, son caractère est toujours le même, elle aime sa vie à Broken Flower et cela ne rien pas de changé avant un moment....



[HS : Je me suis basée sur le style du Japon Féodal, si certains passages sont flous, j'en suis désolé, j'ai eu quelques blancs sur certains passages, excusez aussi les fautes =S ]