« Oh Jean Phillipe ! Dépêche toi de venir ici où j’te jure tu vas avoir mal !
- Je m’appelle pas Jean Phillipe !
- Je m’en fous, dépêche toi Claude ! »

Enma c’est bien le genre de personne à ne pas se laisser marcher sur les pieds, caractérielle, malgré sa taille, elle arrive à se faire respecter et ce, même par la plupart des racailles de l’établissement. Jeune dans sa tête, elle n’hésite pas à aller fumer avec eux pendant ses heures de pauses, les prenant plus pour ses petits frères voir ses fils. Voir à leurs rapporter des produits illégaux en caille, en tout cas, ce n’est pas elle qui ira leurs prendre pour les coller, non, elle irait même jusqu’à leur gueuler ‘Tape m’en cinq mec’ !

Malgré tout, elle peut agir comme une petite maman et elle n’hésite pas à leurs faire comprendre qui commande en allant chercher ceux qui sèche par la ‘peau du cul’ pour les ramener en cours, en essayant de leur faire comprendre que leur vie se joue maintenant et qu’ils doivent arrêter de faire les cons.

Elle se fout totalement de la société, se moquant bien de ses supérieurs, voir jusqu’à aller les traiter si l’envie lui prends. N’ayant pas eu une enfance tellement facile, Enma est restée une grande enfant, acceptant tout les défis que lui propose les élèves, même si au fond, elle prend plus soin d’eux qu’autre chose. Elle s’entend d’ailleurs mieux avec les racailles et les only qu’avec les autres élèves, en particulier les ‘beautifuls’ qu’elle ne peut pas voir en peinture.

La verte n’a pas une grande mémoire et il lui faut voir une personne plusieurs fois avant de s’en souvenir, et encore, il n’est pas rare de l’entendre hurler un nom d’élève qui n’existe même pas, tout en l’ignorant royalement. D’ailleurs hurler, c’est bien ton truc, dès qu’elle apprend qu’un élève quelconque a fait une connerie, elle n’hésite pas à sortir armée d’un mégaphone pour lui demander –bien gentiment- de venir la voir.

Chiante jusqu’au bout, Enma est une grosse flemmarde qui préfère dessiner ou jouer à la console, voir aller fumer dehors au lieu de remplir quelques papiers qu’on lui demande, et même au téléphone, elle trouve toujours une excuse, même totalement bidon ou illogique comme ‘je peux pas, j’ai des gants de chantier, j’vais labourer le terrain ! ‘

Pour faire court, Enma, c’est plutôt un genre de grande sœur ou de mère qu’une pionne.

« Qui suis-je ? Un jour je suis noire, un autre je suis verte ou rose, alors, tu trouves ? »[/i]

Enma n'est pas bien grande, un mètre soixante cinq à tout casser pour un poids environnant les cinquante kilos. Jusque là, elle reste quelqu'un d’extrêmement normal, la suite par contre...l'est beaucoup moins.
Un jour, vous la verrez verte, ses cheveux verts, sa couleur originelle, certes, c'est déjà étrange mais que voulez vous, la vie suit son cours et a décidé que Enma aurait des cheveux verts, avec ça, une tenue rouge de la tête aux pieds, portant toujours sa capuche sur la tête et de gros gants de chantier, lorsqu'elle porte cette tenue, vous la verrez toujours avec des lentilles rouges et vertes et un maquillage noir tracé au crayon sous les yeux et sur le nez. Mais un jour, vous pouvez la voir arriver habillé à la 'wesh' un pantacourt trop grand pour elle, des bottes de 'soldat', un débardeur, une autre paire de gants et un autre style de maquillage, semblable à de grosses cernes. Mais bon, comme le changement ne fait pas de mal et que la jeune femme semble avoir autant de style que de monde sur cette planète, elle peut -plus rarement- arrivée avec un short noir, un haut à rayures noires et blanches et trois petits losanges dessinés sous son œil gauche.

Et un autre jour, elle peut venir rose, parce que les teintures, ça gère et qu'elle peut arriver avec les cheveux roses pétants, toujours habillée à la wesh, un collant orange, une veste kaki quatre fois trop grandes, des bottes de ‘soldats’, un bonnet en moumoute, une paire de gants et son éternel maquillage semblable à des cernes.

Mais elle peut aussi venir noire, troquant ses vrais yeux de jade contre des lentilles jaunes et une teinture noire, vêtue d’une jupe et d’un haut noir et gris.

Tout lui va, elle peut porter de tout, elle arrive toujours à faire en sorte que ce style lui aille, et elle y arrive à tous les coups.

En ce qui concerne le reste de son corps en général, elle possède une poitrine normale, ni trop grosse, ni trop petite, des bras musclés mais de fines mains. Des jambes endurantes lui permettant de courir sur de grandes distances, enfin...un corps normal à l’esprit détraqué...
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Enma a grandi dans une famille décomposée, sa mère quitta son père alors qu’elle n’avait que 4 ans, refusant de parler à ce dernier, même lorsque cela concerné sa fille. Alcoolique pute, Enma du apprendre à se débrouiller seule lorsque sa mère rentrait saoule à la maison, s’occupant des tâches ménagères en plus d’aider sa mère. A l’âge de ses 12 ans, sa mère l’envoya vivre chez son père, refusant de s’occuper de ce ‘truc inutile’ comme elle le disait si bien. Elle était donc parti pour changer complètement de mode de vie, son père l’a chouchouté et lui faisait tout, la traitant comme une petite princesse, ne comprenant pas ce genre de caractère, elle eut du mal à s’y faire mais à force, elle s’y fit et lorsque son père se trouva une nouvelle compagne, les deux filles s’entendirent à merveille, Menoly –tel était son nom- prenait Enma comme sa propre fille.

C’est après avoir appris le meurtre qu’avait commis sa mère que tout bascula, elle était saoule au volant et elle a renversé quelqu’un, elle risque de prendre gros avoua son père, Enma changea du tout pour tout, elle s’enferma sur elle-même, refusant de suivre les cours normalement, allant jusqu’à ce révolter envers ses responsables légaux. A 19 ans, elle commença à se droguer, fuguant de chez elle pour aller vivre chez un ami d’école -qui lui aussi, avait fugué de chez lui- c’est d’ailleurs à ce moment qu’elle se mit à s’habiller de façon extravertie. Elle resta chez cet ami pendant trois années, après une aventure qui a mal tournée, elle est partie en lui claquant la porte au nez pour ne plus jamais lui adresser la parole. Mais elle l’observait, elle l’aimait mais elle avait regrettée cette aventure d’un soir, elle l’observait, il avait trouvé une autre amie, une belle jeune femme a qui il offrit la lune, allant jusqu’à oublier son ancienne amie. Rongée par la haine, elle s’enfuit loin de chez elle.

Alors qu’elle lisait tranquillement un livre, assise à un arrêt de tram’, elle entendu une conversation sur un établissement, ‘Broken Flower’ qu’ils ont dit, après leur avoir demandé divers renseignements, la jeune femme se mit en route, arrivant à destination après trois bonnes heures de train.

‘ Je viens pour travailler en tant que pion’ avait telle lançai à la secrétaire, une clope au bec. Elle fut accepté, elle pouvait être quelqu’un d’intéressant’ que lui avait dit la secrétaire. Un homme l’emmena dans une pièce noire, une vielle ampoule était allumée au milieu de la pièce et elle l’a vu...elle....cette femme qui lui a volé son ami, cette sale nunuche qui n’avait rien dans la tête. ‘Tue la’ qu’on lui a dit, inutile de lui dire cinquante fois, elle la tua, un sourire haineux au visage, jamais, non, plus jamais elle ne ferait souffrir son ami...

Depuis ce temps, depuis 7 ans, elle travaille pour Broken Flower en tant que pionne, même si elle ne fait pas son travail sérieusement, elle peut se montrer efficace...quelques fois...