Je suis née dans une famille plutôt aisée. Malgré, une facilité financière certaine, j’ai vécu une vie tout ce qu’il y a de plus simple. Un père fier, une mère aimante…

Le seul coin d’ombre dans ce magnifique tableau, c’était ma mère justement. Elle était atteinte d’une maladie mentale incurable. Au début, cette maladie nous semblait anodine à mon père et à moi. C’est peut être pour ça que j’en veux à mon père. Il ne c’est pas aperçu que la femme qu’il aimé allait mal, et qu’elle risquait, à tout moment de perdre totalement l’esprit. Je suis aussi en tord je pense. Mais j’étais jeune. Trop jeune, pour remarquer ce genre de choses… Alors que mon père lui, avait passé beaucoup de temps avec elle, et qu’il aurait put s’en rendre compte s’il n’était pas autant obnubilé par son travail.

J’avais six ans lorsque la maladie de ma mère à été détectée. A ce moment, je ne pensais pas qu’elle prendrait de telles proportions… Autant vous dire que les six premières années de ma vie avait été heureuses, sans histoires. Les sept suivantes par contre, sont un peu plus noires…

L’état de ma mère se dégradait à vue d’œil. Étant un peu plus responsable que lors de mes six ans, j’essayais de l’aider du mieux que je pouvais pendant que mon paternel ne pensait qu’a l’argent qu’il gagnait. Je pensais vraiment que l’aide que je lui apportais allé l’aider à guérir. Quand on est jeune, on croit tout et n’importe quoi. Comme si l’aide un gosse de huit ans allait pouvoir réussir là ou les plus grands médecins ont échoué...

Je ne pensais pas que le jour où ma génitrice allait atteindre le plus haut stade de la folie arriverait aussi vite. J’avais treize ans lorsque c’est arrivé. Ce jour là, mon père était enfermé dans son bureau, comme à son habitude. Le fait qu’on soit dimanche ou non lui importait peu. Même si c’était ce dimanche précis que son fils fêtait son anniversaire. Ma mère m’avait demandé d’aller dans ma chambre. Je savais parfaitement qu’elle était en train de préparer le gâteau. Mais je jouais le jeu, comme je le faisais tout les ans. Chaque année, celle qui m’avait mis au monde me faisait monter dans ma chambre le temps qu’elle préparait le tout en bas. « Le tout », c’était finir de garnir le gâteau, préparer l’appareil photo et allumer les bougies.

Qui aurait cru que ma mère allait mettre le feu à la maison à l’aide d’une simple allumette… Tout c’est passé très vite après ça. J’ai entendus un grand rire venant de l’étage du dessous. Étant allongé sur mon lit, je me suis levé pour allé voir ce qu’il ce passait. Lorsque mes pieds nus on touché le sol, il était chaud. Très chaud. Trop chaud. Je n’ai pas attendu plus longtemps. J’ai descendu les quelques marches qui me séparaient du rez-de-chaussée. Ce que j’ai vu à ce moment là, c’est ma mère riant comme une hystérique au milieu de cet enfer et mon père essayant de sauver sa peau. Lorsqu’il m’a vu, il m’a fait signe de le rejoindre. Je sais que la curiosité est un vilain défaut et que j’aurais du aider ma mère à sortir du milieu des flammes, mais le comportement de mon géniteur m’intriguais. Aujourd’hui encore, je me dis que si j’avais fais taire cette stupide curiosité ma mère serait encore de ce monde.

Je me suis réveillée plus tard, dans une chambre d’hôpital… Magnifique. Les infirmières m’ont parlé de l’incendie et de ce qui s’était passé ensuite. Je n’ai même pas écouté ce qu’elles ont dit. En fait. Je crois que je les ai carrément coupées dans leur récit en leur demandant ou étaient mes parents. Et là, elles m’ont regardé avec un air compatissant. Ma mère été morte brulée et mon père parti après s’être rétablit. J’ai appris un peu plus tard que mon père avait laissé pour instructions de m’inscrire dans un établissement du nom de Broken Flower… J’ai tapé mon scandale bien sur. Il était parti avant même que je me réveille et en plus il veut m’inscrire contre mon grès dans un établissement inconnu ? Malheureusement. Je n’ai pas eu le choix.

Je suis donc arrivé quelques temps après à Broken Flower. De très haut mur et des grilles toutes aussi haute. Je n’étais même pas encore entré dans l’enceinte du bâtiment, que je m’y sentais déjà comme prisonnier. A l’accueil, la secrétaire m’a donné une chambre provisoire pour que je puisse me reposer. Je commençais peu à peu à m’habituer à l’établissement lorsque tout à de nouveau était chamboulé dans ma vie.

Je me suis réveillé dans une pièce sombre. Malgré le fait qu’on n’y voit pas à cent mètre, j’ai réussi à distinguer quelques silhouettes. D’un coup, on à glisser quelque chose d’assez lourd dans la main. Un pistolet. On m’a poussé par derrière pour me faire avancer de quelques pas. Et là, je l’ai enfin vu. Celui qui avait abandonné ma mère à son sort. Une voix s’est élevée, me demandant… Non. M’ordonnant de le tuer. En fait. Il ne me l’aurait pas demandé que je l’aurais quand même fait. J’ai trié trois fois dans le corps, même si mon père avait été tué dès le sifflement de la première balle.

Ça fait maintenant trois ans que je suis entré à Broken Flower. Je n’ai pas vraiment à me plaindre, dès ma première année, j’ai rencontré Blair. Ah Blair ! Qu’est-ce que je l’aime cette fille. Me tarde de la revoir. Je suis parti en voyage avec Saul il y a quelques mois, et aujourd’hui, je suis enfin de retour au pensionnat. A moi Blair et toute les autre filles du lycée !